top of page

Une étape importante de l'histoire de la

                Bilble

Au 5ème siècle, des érudits israélites commencèrent à se regrouper pour l'étude systématique des écritures en hébreu. Durant six siècles, des générations de savants se penchèrent sur l'ancien testament. Les annales les ont enregistrées sous le nom de Massorètes, terme dérivants de massorah.

Ses hommes s'attachèrent d'abord à éliminer progressivement toutes les erreurs de copistes qui s'étaient glissée dans les manuscrits hébraïques au cours des siècles. Ils s'aperçurent par exemple que la liste des villes vaincues énoncé en Josué 12 ne correspondait pas aux nombre qui en étaient donné. Ils rectifièrent donc, après avoir soigneusement examiné les documents les plus anciens. Ils corrigèrent ainsi bien des passages inexacts, révisant l'ancien testament avec une minutie jamais égalé dans l'histoire. Plusieurs générations de Massorètes s'adonnèrent à la tâche de dépouiller les écritures des déformations ou injonction opérées dans le passé par des copistes moins consciencieux.                                                                      

 

Les Massorètes s'étaient approchés de l'écriture sainte avec un respect extraordinaire. Ils ne se permettaient pas de copier un seul mot de mémoire. Avant d'écrire, il prononçait distinctement toutes les syllabes. Arrivé au nom de dieu, ils se recueillaient solennellement et nettoyaient leurs plumes. Et lorsqu’apparaissait dans le texte le nom sacré de Yahvé, ce nom qu'aucun israélite n'ose articuler et qui se trouve 6499 fois dans l'ancien testament, ils prenaient la peine de se laver entièrement avant de le transcrire. Trois erreurs déceler dans un seul manuscrit suffisait à le rendre inutilisables et tout était à recommencer. Mais ce n'était pas encore suffisant. Les Massorètes annotèrent le texte, non pas de commentaires doctrinaux, mais des signes conventionnels et de statistiques alphabétiques, susceptibles de faciliter le contrôle des copies. Ainsi, ils additionnèrent le nombre de lettres semblables à travers l'ancien testament: la lettre hébraïque« aleph» s'y trouve 42377 fois; la lettre« beth» 38218 fois, etc. Au total il y a 815280 lettres dans l'ancien testament hébreu. 

Toujours dans le but de repérer la moindre omission dans le manuscrit, ils recherchèrent également le mot et la lettre du milieu de chaque livre ou collection de livres. Nous savons donc que le mot central du pentateuque est « chercha» dans lévitique 10. 16, tandis ce que la lettre centrale se trouve dans le mot« ventre» dans lévitique II. 42. Les Massorètes prirent la peine d'indiquer à la fin de chaque livre le nombre de mots et de lettres, le verset, le mot et la lettre se trouvant au milieu du livre. Ils furent ainsi les premiers à adopter un système de référence. Ils soulignèrent certaines conjonctions dans le but d'attirer l'attention des futurs copistes sur un détail susceptible de leur échapper, assurant ainsi la sauvegarde de la pensée original. Le plus ancien des textes Massorétique à peu près complet est le codex babylonieus datant de l'an 916. 

Toujours dans le but de repérer la moindre omission dans le manuscrit, ils recherchèrent également le mot et la lettre du milieu de chaque livre ou collection de livres. Nous savons donc que le mot central du pentateuque est « chercha» dans lévitique 10. 16, tandis ce que la lettre centrale se trouve dans le mot« ventre» dans lévitique II. 42. Les Massorètes prirent la peine d'indiquer à la fin de chaque livre le nombre de mots et de lettres, le verset, le mot et la lettre se trouvant au milieu du livre. Ils furent ainsi les premiers à adopter un système de référence. Ils soulignèrent certaines conjonctions dans le but d'attirer l'attention des futurs copistes sur un détail susceptible de leur échapper, assurant ainsi la sauvegarde de la pensée original. Le plus ancien des textes Massorétique à peu près complet est le codex babylonieus datant de l'an 916. 

Pour la conservation de sa parole, le seigneur utilisa à diverses reprises le zèle des scribes fidèle aux traditions de leur religion. Les Massorètes non probablement pas découvert la pleine lumière de Christ qui pourtant émane de l'écriture sainte à laquelle ils avaient voué leur vie et leur talent. Néanmoins leur conscience professionnelle et leur minutie ont contribué à préserver l'ancien testament hébreu au travers du moyen-âge. 

 

La Bible ou le Coran ?                                                                                                         La Bible ou le Coran ?

bottom of page