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Les premiers récits non-chrétiens

 

Les sceptiques comme Ellen Johnson invoquent  l’absence d’histoire laïque  de Jésus comme preuve qu’il n’a pas existé.

Cependant, la documentation est très rare concernant quiconque a vécu au temps de Christ. La majorité des documents historiques anciens ont été détruits au fil des siècles, par les guerres, les incendies et le pillage, ou simplement par l’usure et la détérioration.

Selon E. M. Blaiklock, qui a consigné sur catalogue la plupart des écrits non-chrétiens de l’empire romain :  il n’existe pratiquement rien du temps de Christ , même pour les grands leaders profanes tels que Jules César. Pourtant, aucun historien ne met en question l’existence de César.

Et Darrell Bock fait remarquer que, puisqu’il n’était ni un grand chef militaire, ni une figure politique importante :  Il est surprenant et remarquable que Jésus apparaisse du tout dans les sources dont nous disposons.

Alors quelles sont ces sources mentionnées par Bock ? Lesquels, parmi les anciens historiens qui ont écrit sur le compte de Jésus, n’avaient pas une perspective chrétienne ? En premier lieu, considérons les ennemis de Jésus.

Les historiens juifs : les Juifs avaient le plus grand avantage à nier l’existence possible de Jésus. Cependant, ils l’ont toujours considéré comme réel. “Plusieurs écrits juifs font référence à Jésus comme une personne réelle à laquelle ils s’opposaient.

Le célèbre historien juif, Flavius Josèphe, écrit au sujet de Jacques :  le frère de Jésus, surnommé le Christ. Si Jésus n’était pas une personne réelle, alors pourquoi Josèphe ne l’aurait-il pas dit ?

Dans un autre passage faisant l’objet de quelque polémique, Josèphe mentionne Jésus plus amplement.

À cette époque-là, il y eu un homme sage nommé Jésus dont la conduite était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui s’étaient faits ses disciples prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu’il leur apparut trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant. Il était considéré comme le messie au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles.”

Bien que certains de ses écrits soient contestés, cette confirmation de l’existence de Jésus par Josèphe est généralement acceptée par les autorités dans ce domaine.

L’intellectuel israélien, Shlomo Pines, écrit :  Les opposants les plus mordants du christianisme n’ont pourtant jamais exprimé le moindre doute quant au fait que Jésus avait réellement existé. 

Will Durant, un historien de l’histoire mondiale, remarque qu’aucun Juif ni gentil du premier siècle n’a jamais nié l’existence de Jésus.

 

 

Les historiens romains : 

 

Les premiers historiens romains écrivirent essentiellement sur les événements et personnages importants de leur empire. Puisque Jésus n’était pas d’une importance immédiate aux affaires politiques ou militaires de Rome, l’histoire romaine se réfère peu à lui. Toutefois, deux grands historiens romains, Tacite et Suétone, reconnaissent Jésus comme une personne réelle.

Tacite ( 55 à 120 A.D.), le plus renommé des premiers historiens romains, a écrit que Christus (grec signifiant Christ) avait vécu sous le règne de Tibère et  fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate, que l’enseignement de Jésus s’était déjà répandu jusqu’à Rome ; et que les Chrétiens étaient traités comme des criminels et torturés de mille façons, jusqu’à la crucifixion. 

Suétone (69 à 130 A.D.) a écrit de “Chrestus” qu’il était un agitateur. La plupart des spécialistes pensent qu’il s’agit là d’une référence au Christ. Suétone a également relaté que les Chrétiens étaient persécutés par Néron en 64 A.D.

Les fonctionnaires romains : les Chrétiens étaient vus comme des ennemis de Rome en raison du culte qu’ils rendaient à Jésus plutôt qu’à César. Les membres suivants du gouvernement romain, dont deux Césars, ont écrit des lettres illustrant ce point de vue et mentionnant Jésus et les origines chrétiennes.

Pline le Jeune était un magistrat impérial sous l’Empereur Trajan.  En 112 A.D., Pline écrivit à Trajan sur ses tentatives de forcer les Chrétiens à renier Christ qu’ils « adoraient comme un dieu.

L’Empereur Trajan (56 à 117 A.D.) écrivit des lettres mentionnant Jésus et l’origine des premiers Chrétiens.

L’Empereur Hadrien (76 à 136 A.D.) écrivit au sujet des Chrétiens, disciples de Jésus.

Les sources païennes : plusieurs écrivains païens de l’antiquité mentionnent brièvement Jésus ou les Chrétiens avant la fin du second siècle. Parmi eux, figurent Thalès, Phlégon, Mara Bar-Sérapion et Lucien de Samosate. Thalès écrit ses remarques sur Jésus en 52 A.D., environ vingt ans après Christ.

Au total, neuf écrivains de l’antiquité, profanes et non chrétiens, mentionnent Jésus comme une personne réelle au cours d’une période de 150 ans suivant sa mort. Il est intéressant de remarquer que le même nombre d’écrivains profanes mentionnent Tibère César, l’empereur romain du temps de Jésus. Compte tenu des sources chrétiennes et non chrétiennes, quarante-deux d’entre elles mentionnent Jésus, en comparaison de seulement dix mentionnant Tibère.

 

Ces sources antiques et non chrétiennes fournissent les faits suivants sur Jésus Christ :

 

  • Jésus était de Nazareth.

  • Jésus a vécu une vie sage et vertueuse.

  • Jésus fut crucifié en Judée sous Ponce Pilate pendant le règne de César Tibère, au moment de la Pâque et étant considéré comme le roi juif.

  • Les disciples de Jésus ont cru qu’il était mort et ressuscité des morts trois jours plus tard.

  • Les ennemis de Jésus reconnaissaient qu’il avait accompli des actes extraordinaires.

  • Les disciples de Jésus se multiplièrent rapidement, se répandant jusqu’à Rome.

  • Les disciples de Jésus vivaient des vies morales et adoraient Christ comme Dieu.

Cet aperçu général de la vie de Jésus concorde parfaitement avec le Nouveau Testament.

Gary Habarmas indique :  Au total, environ un tiers de ces sources non-chrétiennes datent du premier siècle ; les origines de la majorité ne sont pas plus anciennes que la moitié du second siècle. Selon Encyclopædia Britannica :  Ces témoignages indépendants prouvent que, dans les temps anciens, mêmes ceux qui s’opposaient au christianisme n’ont jamais douté de la réalité historique de Jésus. 

 

La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? 

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