top of page

                                          Les hadiths

 

Les çahâba

 

Ceux qui ont compilé, codifié et transmis les paroles, les actes et les autres incidents dans la vie du prophète Mohammed connus comme les Narrateurs des traditions, furent les compagnons du Prophète lui-même, leurs fils et leurs descendants qui vécurent jusqu'au quatrième siècle de l'Hégire.

Une fois que tous ces récits furent consignés par écrit, on procéda aussi à la rédaction de la biographie de tous les narrateurs ou autres personnes qui ont eu quelque lien avec la transmission de ces Traditions du Prophète .

Toute cette compilation encyclopédique - environ 100 000 esquisses biographiques- est connue sous le nom de : « Asmâ-Ur-Rijâl ».

Le Docteur A. Springer, le célèbre savant allemand qui fût intimement lié aux activités littéraires de la société asiatique du Bengale jusqu'à 1854, et, qui publia, entre autres, « al-Maghâzi » d'al-Wâqidî, et « Al-Içâbah-fî-Tamyîz-is-Sahâbah », un recueil des compagnons du Prophète d'al-Hâfidh Ibn Hajar, souligne dans son introduction de « Al-Içâbah », l'exploit sans précédent dans la domaine de l'historiographie chez les musulmans. Il a écrit :

 

« La gloire de la littérature chez les musulmans réside dans sa biographie littéraire. Il n'existe aucun peuple, qui, comme eux, a pendant douze siècles rédigé les récits de la vie de chaque homme de lettres. Si on faisait un recueil des récits biographiques des Musulmans, nous aurions probablement les biographies d'un demi millions d'hommes qui se sont distingués dans leurs domaines respectifs ; aussi verra-t-on qu'il n'y aurait pas une seule décennie, de leur histoire, ni un endroit important qui n'y trouverait pas sa place ».

Le Prophète accompli son dernier pélerinage- le Pèlerinage d'Adieu- en compagnie de plus de 100 000 compagnons. L'histoire a enregistré les biographies d'environ 11 000 de ces compagnons qui ont transmis quelques hadîths aux autres. Le fait d'avoir transmis un hadîth leur a valu une mention dans l'histoire écrite.

Le Saint Prophète quitta ce monde en l'an 11(A.H)/ 632 (A.C) alors que les vétérans parmi les compagnons vécurent jusque l'an 40 (A.H) / 660 (A.C). A cette époque il se trouvait encore parmi eux grand nombre de jeunes compagnons. Vers la fin du premier siècle A.H (Après l'Hégire), cependant, presque tous avaient quitté ce bas-monde.

Anas ibn Mâlik qui fut le dernier des compagnons à être rappelé vers le Créateur, était le serviteur personnel du Prophète pendant dix ans à Médine. 

 

Les tâbi'în

 

La période des successeurs des compagnons- connus sous le nom de Tâbi'în, commença en fait depuis l'émigration du Prophète Ils étaient les personnes qui avaient vu le Prophète et ont conversé avec quelques compagnons, mais non pas avec le Prophète  lui-même. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète  était encore en vie ; Mais, étant trop jeune ou loin de Médine, ils n'ont pas partagé la compagnie du Prophète 

Abdurrahman ibnou-l Hârith naquit en 3 A.H / 624 A.C ; Qais ibn Abî Hâzim en 4 A.H / 625 A.C et Sa'îd ibn Mus'ab en 5 A.H / 626 A.C. Plusieurs autres, comme eux, sont considérés comme les disciples des compagnons. Ils s'étaient dispersés à travers les territoires, alors que les frontières islamiques s'élargissaient. Ils s'étaient installés dans les coins les plus reculés, enseignant et prêchant la religion islamique et les pratiques du Prophète.

Ils étaient très nombreux, car à Médine seulement, il y en avait 139 qui ont appris aux pieds des vétérans compagnons du Prophète , et 129 de plus qui ont appris les traditions de plusieurs compagnons autres que les vétérans, alors que 87 ont glané des informations sur le Prophète  d'un ou deux de ses compagnons seulement. Il y avait donc, 335 de ces Tâbi'ine à Médine seulement, d'après un récit de Ibn Sa'd. Tous les autres se trouvaient dispersés à la Mecque, à Taif, à Basra, à Kufa, à Damas, au Yémen et en Egypte, propageant et disséminant la parole d'Allah et celle de son Prophète . Si nous supposons que chaque compagnon ait transmis à ses disciples, au moins, quelques hadîth, qui furent tous classifiés et compilés plus tard, que d'innombrables récits avaient du être notés en ce temps là !

 

Ces nobles compagnons vécurent assez longtemps après la mort du Prophète, pour propager toute leur science à un grand nombre de personnes. C'était l'époque où la connaissance des Traditions du Prophète jouissait de la plus haute estime et du patronage de la société, garantissant une position honorable dans les cercles religieux aussi bien que mondains. Des milliers de compagnons se conformaient ainsi aux paroles de leur Maître bien-aimé qui dit :

 

« Propagez tout ce que vous entendez de moi », et

« Apprenez à ceux qui ne sont pas présents tout ce que vous entendez de moi et ce que vous me voyez faire »

Ils considéraient cela comme un devoir et s'employaient à transmettre d'instruire leurs progénitures, amis et connaissances dur les enseignements du Prophète . Avant que cette génération eût disparu, cette ardente soif de connaissance et cette sollicitude qu'elle avait éveillée amenèrent dans son sillage d'étudiants et de savants débordant de zèle et d'enthousiasme, avides de préserver ce précieux trésor que leurs prédécesseurs leur avaient légué.

 

La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? La Bible ou le Coran ? 

 

 

bottom of page